Historique

L’AEFNB est une association professionnelle d’enseignantes et d’enseignants francophones de la maternelle à la 12e année oeuvrant au sein du système scolaire public au Nouveau-Brunswick. Elle est régie par la Loi relative à la Fédération des enseignants du Nouveau-Brunswick, la New Brunswick Teachers’ Association et l’Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick. Elle représente quelque 3 000 enseignantes et enseignants de M-12 ainsi que les enseignantes et enseignants suppléants.

Sa petite histoire

L’AEFNB est née de l’Association des instituteurs acadiens (AIA) qui, elle, résultait à l’époque de la prise de conscience des intérêts et des problèmes distincts des éducateurs et éducatrices de langue française et des conditions défavorables à la culture française dans la province. Le premier cercle pédagogique groupant les instituteurs et les institutrices de langue française d’une ou plusieurs écoles remonte à 1939. Les cercles pédagogiques ont été constitués par la suite en chapitres et, en 1946, le projet d’une association provinciale, l’AIA, qui coordonnerait le travail des chapitres a vu le jour. L’AIA recrutait ses membres parmi les instituteurs et les institutrices francophones qui voulaient bien, en plus de leur cotisation à la NBTA, payer une cotisation supplémentaire.

Soumis à une double allégeance envers les associations, l’AIA et la NBTA, le groupe français finit par faire reconnaître les cercles pédagogiques comme associations locales de la NBTA puis, en 1958, l’AIA franchit un pas de géant vers le progrès lorsqu’elle obtint de la législature provinciale un acte d’incorporation qui lui donnait un statut légal, favorisait une organisation plus efficace et lui conférait un prestige nouveau comme porte-parole officielle des enseignantes et des enseignants de langue française.

Quelques années plus tard, l’AIA réussissait à se faire reconnaître au même titre que la NBTA comme association professionnelle, autonome et indépendante. En avril 1970, l’Assemblée législative sanctionna une nouvelle loi constitutive en vertu de laquelle furent créées deux associations professionnelles, l’une francophone appelée l’AEFNB et l’autre anglophone qui était une réorganisation de la NBTA, et une unité syndicale appelée la FENB.

De Marc LESCARBOT à l’AEFNB

Publié aux Éditions Marévie, l’auteur Maurice Basque raconte dans ce livre l’histoire de la profession enseignante acadienne au Nouveau-Brunswick. Il en retrace les débuts, des premières écoles de Port-Royal au 17e siècle, en passant par les périples du Grand Dérangement et la reconstruction des communautés acadiennes au Nouveau-Brunswick à la fin du 18e siècle, jusqu’à la mise sur pied d’un réseau d’écoles acadiennes au 19e siècle.

Ce livre s’intéresse aussi de près à l’histoire de l’Association des Instituteurs Acadiens (1946-1969) puis à celle de l’AEFNB qui en prend la relève. Les derniers chapitres rappellent la difficile naissance de l’AEFNB, les principaux dossiers qu’elle a défendus et le rôle d’acteur de premier plan qu’elle continue de jouer dans la société acadienne contemporaine.

De Marc LESCARBOT à l’AEFNB est disponible dans les différentes bibliothèques publiques et scolaires du Nouveau-Brunswick, ainsi que dans divers centres de ressources de la province et à l’Université de Moncton.

Symbolique du logo

L’Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick est une association professionnelle vouée à l’avancement de l’éducation en français et de la profession enseignante. Ce logo, le deuxième de l’histoire de l’AEFNB, est utilisé depuis le 12 août 1994.

Principal élément du programme d’identification visuelle de l’AEFNB, il peut à la fois représenter l’enseignante ou l’enseignant en interaction avec ses élèves dans sa classe, participant à des sessions de formation professionnelle ou à des réunions de l’AEFNB.

 

Il évoque un sentiment de coopération et de partage entre plusieurs individus appartenant à un groupe qui les réunit par la communauté de leurs intérêts. Il s’en dégage l’impression qu’ils poursuivent le même but, qu’ils sont tournés vers l’avenir et ouverts à de nouvelles idées.

 

On y ressent également une rigueur et un sérieux issus d’un professionnalisme établi depuis de nombreuses années déjà, qui est reconnu et respecté par líensemble de la communauté.